Historique

HISTORIQUE DE LA CHAPELLE SAINT LOUP-SAINTE RADEGONDE

Cette Chapelle SAINT LOUP-SAINTE RADEGONDE a été dédicacée par Monseigneur GERMAIN, Evêque de Saint-Denis et de l’Eglise Catholique Orthodoxe de France, le premier jour des noms divins « O SAGESSE », le 17 décembre 1990, entouré des Révérends Père Louis ROLLIN et René BOULET et des sous-diacres Michel PECOUL et Pierre BERGEZ en présence de Mesdames Yvonne WINNAERT et Odile BERTRAND-HARDY et de plusieurs parisiens et amis.

 

Le Chœur, sous la direction de Jean-Pierre DUGAS était composé de Constance  de CASTEL BAJAC et de Chantal BERGEZ.

Pierre et Chantal BERGEZ sont les fondateurs de la Chapelle où, en l’absence de Monseigneur GERMAIN, la première liturgie a été célébrée par le Révérend Père Jacques NYSSEN, le 1er Septembre 1990, fête de Saint-Loup et Saint-Gilles.

En 1990, 1991, les vêpres étaient chantées le samedi et la liturgie célébrée le 4ème dimanche par le Père Louis ROLLIN qui a été remplacé pour des raisons de santé par le Père Jacques NYSSEN, devenu Recteur de la paroisse d’Orléans.

En Janvier 1996, Pierre BERGEZ, devenu  Père PIERRE-MARIE a assuré les liturgies.

Le 25 janvier 2001, le Père PIERRE-MARIE est né au ciel. Il nous a laissé en héritage :

Le Monastère Notre-Dame du Signe, source vivifiante

Depuis 2001, la chapelle vit au rythme des liturgies présidées par Monseigneur GERMAIN.

Historique Saint-Loup-des-Vignes

Village d’environ 450 habitants (Lupériennes, Lupériens) dans le canton de Beaune la Rolande et l’arrondissement de Pithiviers (Sous-Préfecture)

 Un peu d’histoire

Saint Loup a été érigée en paroisse au temps du roi Dagobert et placée sou le patronage de Saint Loup de Sens. On retrouve au fil des siècles différentes appellations :

Sancto Lupo en 1182

Sancto Lupus in Vineis vers 1350

Saint Leu en 1411

La culture de la vigne à Saint Loup se serait développée dès 833 sous l’impulsion des moines de l’Abbaye de Saint Denis, spécialistes de la vigne et du vin. C’est le début du vignoble du Gâtinais. En l’an 1000, Saint Loup est déjà couvert de vignes. L’aspect féodal y est alors pratiquement inexistant. On ne retrouve trace d’aucune seigneurie, sauf peut-être à Richecourt ou Arquemont.

La guerre de 100 ans passe sans causer trop de dommages à Saint Loup et la vigne est toujours là. Au XVlè siècle la communauté paroissiale est plus forte et plus indépendante que jamais. On bâtit des moulins à vent à Moulin Lambart et Moulin Neuf, moulins qui prouvent l’accroissement de la production céréalière.

La vague protestante ne semble pas avoir atteint Saint Loup dont les habitants restent résolument catholiques.

La révolution, l’épopée napoléonienne passent sans laisser de trace. Saint Loup et surtout son église semblent avoir joué un rôle important en 1870, au cours de la bataille de Beaune la Rolande, car c’est dans le clocher que le général CROUZAT installe son poste de commandement et c’est de là qu’il donne le signal de l’attaque.

Le bourg a souffert ensuite de l’occupation prussienne mais plusieurs hameaux ont échappé au désastre du fait de leur éloignement.

La plus grande crise de son histoire, Saint Loup va, en fait, la vivre à partir de 1875, car après avoir comme tant d’autres villages, traversé les guerres, les épidémies, les famines, elle va se heurter à une maladie qui bouleversera son économie : le phylloxéra. Saint Loup qui avait, pendant des siècles, fourni du vin (6000 à 7000 hectolitres par an à la fin du XVI è siècle) à toute une région voit sa production se réduire de 75 % en quatre ans. De plus en plus, la vigne fait place à la polyculture. Cette transformation liée à la révolution industrielle entraîne un exode massif des habitants. De 700 habitants en 1850, la population va tomber à 350 en quelques dizaines d’années.