Journal JOIE

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Journal Orthodoxe Interparoissial Ecclésiologique (JOIE)

96, boulevard Auguste Blanqui – 75013 Paris

Ce journal communique les informations concernant la vie de l’Église Catholique Orthodoxe de France.

Il paraît huit fois par an.

L’apôtre Paul écrit aux chrétiens de Philippe (Ph 4, 4-5) : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. Je le répète : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. »

En donnant à notre journal des paroisses le nom de JOIE, le Père Léo Martinez a-t-il voulu provoquer l’Église à accomplir ce vœu de l’apôtre ou bien proposer de juger, à travers la publication, si cette Église est capable d’en manifester et d’en prouver la réalité et la bienfaisance ? Les lecteurs peuvent répondre à ces questions.

Un homme qui n’était pas de notre bergerie, bien qu’il fût une brebis raisonnable du grand troupeau du Bon Pasteur, Théodore Monod – administrateur de l’Institut de théologie Saint-Denys jusqu’à sa naissance au ciel – fit plusieurs fois cette réflexion : « J’aime venir chez vous car on y est gai et réjoui ! » Ce grand homme ne lisait pas le journal JOIE. Il disait seulement son expérience de la cathédrale Saint-Irénée et de quelques séances de l’Institut Saint-Denys auxquelles il participait, confirmant par son propos une réjouissance palpable dans le Seigneur, en ces lieux.

Notre journal, en transmettant régulièrement des pensées et des actes ecclésiaux, n’informe pas seulement sur ce qui passe et se passe. Il fait surtout état de contemplations et d’actions théologiques, liturgiques, spirituelles et canoniques. Pourquoi publier ainsi des écrits dont la teneur est certainement moins informante qu’enseignante et nourrissante ? Probablement – et n’en souriez pas trop – parce que les peuples et les gens heureux n’ont pas d’histoire.

Les rédacteurs n’arrivent pas à provoquer nos clercs et nos fidèles à se raconter. Ils n’ont pas à dire ni à informer parce qu’ils se réjouissent dans le Seigneur et que cela suffit à faire connaître leur douceur. Ils n’ont aucune raison de dire leur joie mais bien plutôt d’en révéler les fondements. Des textes fondateurs sont aussi bienvenus, servant d’exhortation à se greffer sur la révélation et sur la tradition.

On se souviendra à cet égard de ce que fit Constantin le Grand au concile de Nicée. Il fit brûler, à l’issue des débats, les procès-verbaux des discussions, pour garder seulement ce qui fait la joie des chrétiens de tous les siècles, qui est de confesser juste en disant pour soi-même, et en chantant à la liturgie, le Symbole de la foi, créé par les Pères Nicéens.

Puissent les fidèles de l’Évangile du Seigneur, évangile qui est moins un écrit qu’une démonstration de puissance, proclamer à travers JOIE la bonne nouvelle du salut en Christ et décrire quelques-uns de ses effets dans l’Église orthodoxe de France où le Seigneur est présent aux cœurs contrits et humiliés.


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