Inauguration de la fresque à Saint-Marcel : août 2019

Monastère de la Transfiguration

à Saint-Marcel – Campes (Tarn)

11 août 2019

Liturgie pontificale présidée par Monseigneur Benoît,
évêque de Pau et du diocèse d’Aquitaine

Célébration selon le rite orthodoxe, en français

Inauguration d’une fresque de 3m35 x 3m25

suivi d’un concert de musique de la Renaissance italienne

Le monastère

À côté de l’église du village se dresse une grande chapelle orthodoxe abritant la paroisse orthodoxe avec son presbytère.

À quelques pas se trouve une autre chapelle et les bâtiments du monastère où vécut pendant trente ans un ermite, le Père Romuald, décédé en 1995.

Ce monastère dédié à la Transfiguration, inauguré en 1966 par Mgr Jean de Saint-Denis (Eugraph Kovalevsky), doit trouver un nouveau souffle.

D’importantes rénovations sont en cours pour faire de cet ensemble un lieu de retraite et de recueillement.

La journée du 11 août 2019

Le recteur, le prêtre Jacques-Marie Brault, et son conseil paroissial organisent une grand fête votive ouverte à tous.

  • 10 h : Mgr Benoît, évêque de l’Église catholique orthodoxe de France, célébrera la liturgie de la Transfiguration, avec des prêtres du diocèse et le prêtre Nahuel venu d’Argentine.
  • 12 h : bénédiction de la fresque
  • 12 h 30 : verre de l’amitié offert par la paroisse et pique-nique que chacun aura apporté. La buvette sera la bienvenue compte tenu du beau temps espéré !
  • 15 h : concert de musique de la Renaissance

Le concert (Entrée libre)

Pour ce concert d’environ une heure, le collectif de « la Mandorle » et l’ensemble « Momentum » se réunissent autour d’un programme de musique renaissance italienne faisant se rencontrer deux de ses figures les plus importantes, Guillaume Dufay (1397-1474) et Giovanni Pierluigi Palestrina (1525-1594).

Ce sera l’occasion d’écouter un programme composé de grandes oeuvres vocales polyphoniques ponctuées de pièces instrumentales (clavecin, flûte et viole de gambe) caractéristiques de cette musique si raffinée et pleine de ferveur. www.facebook.com/collectiflamandorle/

La technique de la fresque

Chef du chantier : Iconographe Susana Ferreres,

Assistant technique : prêtre Nahuel Giunta,

Collaborateurs : Sous-diacre Lucas Mattioni – María Emilia Sosa Cacase.

Le monastère de Saint-Marcel-Campes dans le Tarn héberge cette nouvelle icône murale de 3 m25 X 3 m35 réalisée à la fresque qui, comme toute icône orthodoxe, a pour but de découvrir visiblement l’invisible.

L’icône désigne la peinture spécifique de l’art sacré et ouvre notre regard à la contemplation du monde transfiguré. La conception de l’iconographie est rigoureusement établie avec des principes et des règles qui ont pour but de projeter celui qui contemple vers la réalité invisible, insaisissable aux yeux de la chair. Ces bases ont été établies par la tradition chrétienne des premiers siècles : seul le symbole peut transpercer les barrières de la raison et développer nos sens spirituels.

“La véritable image est transparence, elle invite l’esprit à pousser plus loin. Elle saisit pour un instant et ne retient pas jalousement notre regard ; elle s’efface afin que nous cherchions les choses plus élevées qu’elle représente. La véritable image nous entraîne de l’élevé vers l’inimaginable.” (Évêque Jean de Saint-Denis)

La peinture a été réalisée avec la technique ancienne sur des enduits frais : “a fresco”. Les enduits, composés de sable et de chaux, sont posés sur le mur en plusieurs couches successives, d’épaisseurs et granulométries différentes, et, pendant qu’ils sont encore frais, l’œuvre doit être accomplie avec des mélanges des pigments naturels et d’eau.

La peinture “a fresco” ne comporte pas de liant, ce qui constitue la grande différence avec toutes les autres techniques picturales. La carbonatation et la cristallisation sont les réactions chimiques qui vont fixer et préserver la couche picturale, et faire en sorte, au bout d’un certain temps, que le mur devienne une grande pierre calcaire colorée, lumineuse et solide.

Cette technique est particulièrement adéquate pour mettre en valeur la splendeur des mystères de la foi sur les murs du temple à cause de l’utilisation de la chaux aérienne, qui donne aux couleurs une luminosité unique, favorise les transparences et permet que l’oeuvre perdure au cours des siècles.

L’œuvre est une donation faite par le Centre d’Art Sacré “Jean de Saint-Denis” (Argentine). Elle mesure 3,25 m x 3,35 m, premier élément d’un travail qui se poursuivra sur les autres murs de la grande chapelle du monastère.