TEXTE TROUVE DANS L’EGLISE D’ISSOIRE
La famille ne se détruit pas, elle se transforme
Une part d’elle va dans l’invisible
On croit que la mort est une absence
quand elle est une présence secrète
On croit qu’elle crée une infinie distance
Alors qu’elle supprime toute distance
En ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair
Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer
Plus les survivants ont d’attaches célestes
Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges
De saints inconnus et du Dieu mystérieux : il devient familier
C’est la maison de famille
La maison de son étage supérieur si je puis dire
Et de haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent.
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