La doctrine orthodoxe de l’Église

La doctrine orthodoxe de l’Église

Pierre KOVALEVSKY
Docteur de l’Université (1901-1978)

Chapitre III
LA DOCTRINE ORTHODOXE DE L’ÉGLISE

L’Église, pour les orthodoxes, manifeste la plénitude de la vie spirituelle. Ses qualités seules peuvent être exprimées. Elle-même, dans toute sa plénitude et sa richesse spirituelle échappe aux définitions humaines. L’orthodoxie peut être affirmée et vécue, mais elle ne peut pas être prouvée ou expliquée.

Les qualités de la vraie Église ont été définies dans le Symbole de Nicée : « Je crois en l’Église une, sainte, catholique et apostolique » (9e article).

1) Lunité

L’Église est une à l’image de la Sainte Trinité : « … pour qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jn 17, 22). L’unité de l’Église se manifeste dans l’amour :
« … l’amour que Dieu manifeste au milieu de nous, Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui » (1 Jn 4, 16). Le fondement éternel de l’Église, sa source spirituelle, réside dans l’unité, qui repose sur l’amour.

L’unité de l’Église est une affirmation dogmatique, parce qu’elle est une, non dans une unité extérieure, mais dans la foi, dans l’espérance et dans la charité. La charité est le signe distinctif de la vraie Église : «Si vous avez de l’amour les uns pour les autres, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples» (Jn 13, 35). Comme dit saint Paul : «Maintenant donc ces trois-là choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais l’amour est le plus grand» (1 Co 13, 13).

En invitant les fidèles à réciter le Credo avant le canon eucharistique, l’Église recommande en premier lieu la charité : «Aimons-nous les uns les autres, pour que tous unis nous confessions le Père, le Fils et le Saint Esprit, Trinité consubstantielle et indivisible» (Liturgie selon saint Jean Chrysostome). La charité est indispensable aux chrétiens. Elle est le fondement de la vie spirituelle, de la foi et du salut. Comme dit l’apôtre Paul :

« Quand je parlerais en langues, celle des hommes et celle des anges, s’il me manque l’amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante. Quand j’aurais le don de prophétie, la connaissance de tous les mystères et de toute science, quand j’aurais la foi la plus totale, celle qui transporte les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens aux affamés, quand je livrerais mon corps aux flammes, s’il me manque l’amour, je n’y gagne rien »
(1 Co 13, 1-3).

L’unité de l’Église se manifeste dans sa sainteté, dans sa catholicité et dans son apostolicité.

2) – La sainteté

La sainteté de l’Église est basée sur la présence du Saint Esprit qui demeure avec elle, qui la guide et qui la préserve de toute erreur. « … le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit » (Jn 14, 26).

L’Église a été fondée le jour de la Pentecôte quand le Saint Esprit descendit sur la sainte Mère de Dieu, les apôtres et sur ceux qui étaient avec eux, et par l’imposition des mains et le sacrement de la Chrismation sur tous les fidèles.

Dans la profession de foi que doivent réciter tous ceux qui se réunissent à l’Orthodoxie il est dit : « Je crois et je confesse que le Saint-Esprit est le guide et le pilote de l’Église[11] ».

Il lui a apporté le don de l’unité. De même que dans la dispersion de Babel les peuples perdirent l’unité, et ne se comprirent plus, de même à la Pentecôte tous les peuples retrouvèrent par le Saint Esprit une langue commune, Évangile unique de Jésus-Christ. Le mur qui les séparait fut renversé. Dans l’Église « là, il n’y a plus Grec et juif, circoncis et incirconcis, barbare, Scythe, esclave, homme libre, mais Christ : il est tout et en tous » (Col 3, 11).

L’unité de l’Église comprend l’Église céleste et l’Église terrestre : la sainte Mère de Dieu «plus vénérable que les chérubins et plus glorieuse que les séraphins», les anges, les saints, tous ceux qui sont décédés dans la foi et l’espérance de la vie future, ainsi que tous les fidèles qui habitent la terre.

Le Saint Esprit accorde à l’Église le don de garder la vérité. Selon l’orthodoxie l’Église toute entière est gardienne de la foi, parce qu’elle porte le sceau du Saint Esprit. La prière au Paraclet commence tous les offices de l’Église : « Roi du Ciel, Consolateur, Esprit de Vérité, Toi qui est partout présent et qui remplis tout, trésor des biens et donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie nous de toute souillure et sauve nos âmes, Toi qui es bonté ».

Le Saint Esprit est un, mais ses dons sont divers, comme sont diverses les voies de la sainteté. Il a parlé par les prophètes, Il a amené le monde créé vers le Christ par les apôtres, Il a confirmé dans leur charge apostolique les évêques, Il fortifie et instruit les confesseurs et les martyrs : « Car le Saint Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faut dire » (Lc 12, 12).

Un saint pour l’orthodoxie n’est pas une personne plus méritante qu’une autre, mais plus éclairée, plus près du Christ, plus semblable à Lui, qui a acquis le Saint Esprit dans l’humilité et l’amour, qui a aimé la beauté spirituelle. C’est le trait essentiel de la sainteté et de l’ascèse orthodoxes.

Les maîtres spirituels[12], tout en étant en dehors de la hiérarchie canonique, sont conformes à l’esprit orthodoxe. Ils font profiter de leur expérience spirituelle vivante tous ceux qui viennent à eux.

La sainteté de l’Église se manifeste dans la prière, qui peut être glorification, demande ou action de grâces. Elle est glorification quand les fidèles «ayant rejeté tout souci terrestre, font monter comme les chérubins leurs louanges vers Dieu» (Hymne chérubique de la liturgie selon saint Jean Chrysostome). Elle est demande quand on prie pour soi et pour les autres. La prière pour les autres revêt une grande valeur spirituelle, en ce qu’elle scelle l’unité des croyants et les aide à supporter les épreuves. Dans l’oraison dominicale notre Seigneur nous a donné un exemple de prière qui est en même temps glorification et demande.

La prière doit être aussi une action de grâces : «Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père au nom de notre Seigneur Jésus-Christ» (Éph 5, 20).

La prière fortifie l’unité entre l’Église céleste et l’Église terrestre. L’Orthodoxie croit en l’intercession de la sainte Mère de Dieu et des saints. La prière apporte non seulement une aide spirituelle et la purification des âmes, mais elle augmente aussi le bien sur cette terre.

La sainteté de l’Église se manifeste également dans la prédication de l’Évangile, dans la mission de l’Église parmi les peuples païens.

3) – La catholicité

L’unité catholique de l’Église est fondée dans la Sainte Cène et se perpétue dans la communion des fidèles à un seul calice et à un seul pain, transformés par le Saint Esprit en corps et en sang du Christ. La communion doit être accompagnée de la foi en la réalité du sacrement, car d’après la parole de l’apôtre : «car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit sa propre condamnation» (1 Co 11, 29).

Font partie de l’unité catholique de l’Église tous ceux qui communient au sang et au corps du Christ et qui reconnaissent la grâce du Saint Esprit dans les sacrements. Celui qui refuse le calice et la grâce du Saint Esprit dans les sacrements se met en dehors de l’Église.

Les hérésies sont des maladies internes. Elles obligent l’Église à préciser la doctrine et fortifient son unité parce que l’Église, en gardant et en confirmant la Vérité, éloigne d’elle tous ceux qui ont quitté la vraie voie et persévèrent dans leur orgueil. Les sectes «libèrent» l’Église de ceux qui ne la reconnaissent pas et qui refusent volontairement le secours des sacrements.

L’unité catholique[13] se manifeste dans la prière commune qui a une plus grande valeur que la prière individuelle : «Car là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux» (Mt 18, 20).

L’unité catholique de l’Église n’englobe pas seulement les fidèles sur cette terre, mais elle les unit à l’Église céleste. Les saints sont visiblement présents dans l’Église par leurs images. L’icône n’est pas un portrait du saint, elle est son image spiritualisée et transfigurée. C’est dans cette transposition spirituelle que se trouve le sens profond de l’iconographie orthodoxe.

L’unité de l’Église céleste et de l’Église terrestre se révèle en particulier dans la vénération de la sainte Mère de Dieu. L’apostolat de la charité de saint Jean et son enseignement sur le Saint Esprit et la Trinité prennent une valeur particulière pour l’orthodoxie parce qu’il fut le fils adoptif de celle qui pendant trente-trois ans fut le témoin de tous les jours de la vie de notre Seigneur et qui garda toutes ses paroles «et les méditait dans son cœur» (Lc 2, 19).

Les offices divins forment le centre de la vie catholique de l’Église. Le centre de ces offices est la sainte liturgie ; le centre de la liturgie : le sacrement de l’eucharistie.

Les offices divins orthodoxes sont le résultat d’un travail millénaire de l’Église toute entière : des évêques et des empereurs, des moines et des laïcs, des croyants de toute condition. Dans le cycle annuel des offices, dans les chants et les oraisons, dans les canons et les cantiques, passe toute la vie du Seigneur, de la sainte Mère de Dieu et des saints.

L’ensemble des offices orthodoxes est infiniment riche et varié. Il n’est pas seulement une commémoration des événements évangéliques. L’orthodoxie les revit, réellement chaque année. Ces offices atteignent une intensité toute particulière dans les dernières journées de la semaine sainte et dans la resplendissante nuit pascale, quand l’unité dans l’amour en Christ s’extériorise dans le triple baiser de joie, et quand la foi dans la résurrection devient une certitude sur laquelle est fondée tout l’apostolat de la résurrection du Christ : «et si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide, et vide aussi votre foi» (1 Co 15, 14).

La participation de tous les fidèles à la liturgie s’est pieusement conservée dans l’orthodoxie. Elle se réalise dans l’unité de communion à un seul calice et à une même hostie, car c’est le sang du Christ qui nous rend proches : «Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui jadis étiez loin, vous avez été rendus proches par le sang du Christ» (Éph 2, 13). La parenté par le sang du Christ est la seule victoire possible sur les séparations raciales. Nous sommes consanguins avec tous ceux qui s’approchent du calice du Christ.

L’unité liturgique se manifeste dans la concélébration de plusieurs prêtres dans un office unique sur chaque autel et pour chaque prêtre dans la même journée, en une seule ordination diaconale et/ou une seule ordination sacerdotale par liturgie, parce qu’elle représente le mariage mystique de l’ordinand et de l’Église, et surtout dans les fonctions du diacre qui forme un trait d’union constant entre le prêtre et les fidèles.

C’est dans l’office de la prothèse (préparation des dons) qui précède la liturgie que l’unité catholique de l’Église se fait le plus sentir. Elle se réalise quand le prêtre rassemble sur la patène autour de l’hostie toute l’Église, les saints, les morts et les vivants ; quand au milieu de la liturgie il l’élève en disant : «En tout et pour tous, nous T’offrons, à Toi, ce qui est à Toi» ; quand à la fin du service divin en mettant les parcelles dans le saint calice, il prie : «Lave, Seigneur, par ton sang les péchés de ceux qui ont été commémorés ici».

Le symbole profond de l’unité eucharistique de l’Église se réalise également quand chaque fidèle apporte son pain eucharistique et quand, de ce pain, le prêtre prélève des parcelles qui seront placées à côté de l’hostie et qui symboliseront ceux pour qui elles ont été offertes.

L’ensemble des offices orthodoxes n’est pas un rite, mais la vie de l’Église elle-même. Il est lié aux noms des Pères de l’Église. Il n’est pas oriental, pas plus que ne le seraient l’Évangile et le Christianisme. Malgré leur origine orientale ces offices sont universels. L’œuvre de saint Jacques l’Apôtre, de saint Basile le Grand, de saint Jean Chrysostome et du pape saint Grégoire le Grand constitue le patrimoine de l’Église toute entière.

L’Église est un organisme vivant qui plonge ses racines dans la famille, première cellule chrétienne, église élémentaire ; dans les confréries, dans les communautés religieuses, enfin dans les Eglises nationales. Chaque nation, chaque peuple, quand il se développe librement apporte dans le trésor commun de l’Église sa part d’expérience spirituelle et ses traditions liturgiques.

La catholicité a gardé et préservé l’Église russe en 1917 quand elle retrouva en Concile son antique constitution ; elle l’aide dans les années de persécution ; elle la préserve malgré la destruction systématique de sa hiérarchie[14].

Chaque orthodoxe est, dans sa mesure propre, responsable des destinées de l’Église. Chacun trouve en elle l’application de ses talents en travaillant à une œuvre commune en tant que les membres d’un même corps dont la tête est le Christ. Comme dit saint Paul : «(Il y a) diversité de ministères, mais c’est le même Seigneur ; divers modes d’actions, mais c’est le même Dieu qui produit tout en tous». (1 Co 12, 5-6).

4) – Apostolicité

Le Christ est le chef et la pierre d’angle de l’Église. La fondation de l’apostolicité de l’Église remonte à la promesse faite aux apôtres : «Je vous le dit en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le ciel et tout ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le ciel» (Mt 18, 8), confirmée au cénacle : «… il souffla sue eux et leur dit : Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leurs seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leurs seront retenus» (Jn 20, 22-23).

C’est l’Église toute entière qui garde la Vérité, mais son gouvernement est hiérarchique. Comme le dit la profession de foi, récitée par ceux qui se réunissent à l’orthodoxie : «Je crois et je confesse que le fondement, le chef et le pasteur suprême de l’Église est notre Seigneur Jésus-Christ par qui les évêques, les prêtres et les docteurs sont institués pour le gouvernement de l’Église[15]».

L’apostolicité de l’Église se manifeste dans son épiscopat. La doctrine du pouvoir épiscopal, de son rôle dans l’enseignement de la doctrine et dans le gouvernement de l’Église a été développée dans les épîtres de saint Ignace, les ouvrages de saint Cyprien et d’autres Pères de l’Église. L’évêque est le chef de l’Église locale, comme le Christ est le chef de l’Église universelle. En dehors de l’évêque il n’y a pas de vie sacramentelle. Si la hiérarchie, ni même les conciles, ne peuvent rien changer aux affirmations dogmatiques, la hiérarchie n’en possède pas moins la plénitude du pouvoir dans le gouvernement de l’Église. Si les Églises nationales et locales ne sont pas indépendantes du point de vue du dogme, parce qu’elles sont des parties intégrantes d’une seule et même Église orthodoxe, elles gardent leur indépendance dans leur gouvernement.

L’Église est un organisme spirituel mais, en guidant les fidèles, elle entre en relations avec les États, devient elle-même, du point de vue juridique, une organisation. Le canon et le dogme sont, par conséquent, deux parties intégrantes de l’Église. La direction du Saint Esprit se manifeste dans le canon comme dans le dogme. Il mène l’Église comme un pilote quand elle garde la pureté de la foi et dans l’organisation de sa vie. Mais, si le dogme, en tant que révélation divine, est la vérité en elle-même, le canon est souvent normatif et dépend de la décision hiérarchique. Le dogme est obligatoire et universel pour tous les temps et pour tous les peuples, le canon change souvent, peut être temporaire, local et même personnel, le plus utile dans le temps. La séparation dogmatique est une hérésie, la séparation canonique un schisme. La séparation dogmatique ne peut se résoudre que par un retour à la vérité, la séparation canonique se termine par une réconciliation. Les schismes sont des séparations extérieures et ne touchent pas à l’intégrité de la foi.

N’entrant pas dans le gouvernement des États, l’Église orthodoxe considère cependant comme son devoir inaliénable de réconcilier ceux qui sont en conflit, d’intervenir en faveur des faibles et des persécutés, de convaincre ceux qui ne gouvernent pas selon la justice et la vérité.

Elle guide les États dans leur formation spirituelle, mais elle estime que leur prospérité ne consiste pas dans les conditions extérieures de la vie, mais dans la transformation de chaque individu.

L’Église croit que beaucoup d’éléments de la vie humaine peuvent être dirigés vers le Bien, mais qu’ils ne sont pas des valeurs absolues. Comme dit saint Paul : «Car notre connaissance est limitée et limitée notre prophétie… À présent, nous voyons dans un miroir et de façon confuse, mais alors, ce sera face à face» (Co 13, 9 et 12).

Si l’organisation canonique de l’Église amène avec elle inéluctablement le droit, et les lois humaines, ce juridisme ne peut et ne doit pas faire intrusion dans le dogme.

Les formes canoniques du gouvernement de l’Église orthodoxe sont variées, mais toutes les Églises locales et nationales, qu’elles soient gouvernées par des patriarches, des métropolites ou des synodes d’évêques, ne forment qu’une seule et même Église orthodoxe, unie par les dogmes, la liturgie et les canons.

Cette unité s’est conservée le long des siècles, malgré les séparations politiques qui rendaient difficiles les relations entre les diverses parties de l’Église orthodoxe. En Grèce et dans les pays slaves, en Roumanie et parmi les Arabes, en Amérique et au Japon, l’orthodoxie est toujours la même.

L’importance canonique des différentes Églises locales et nationales a varié avec le temps. La mère de toutes les Églises, celle de Jérusalem, fondée par notre Seigneur Lui-même, n’a jamais occupé la première place. Les deux Églises fondées par l’apôtre Pierre, celles d’Antioche et de Rome, pouvaient à titre égal prétendre à la primauté. Cependant, c’est aux Églises locales des deux capitales de l’empire que passa la suprématie. Mais, tandis que l’Église locale de Rome réunissait petit à petit l’Occident sous sa juridiction, l’Église locale de Constantinople ne garda en Orient que la préséance d’honneur.

[11]. Usage de l’Église orthodoxe russe (Note de l’éditeur).

[12]. Couramment appelés «starets» (pluriel «startsi») en Russie, c’est-à-dire «ancien» (Note de l’éditeur).

[13]. «Catholique», c’est-à-dire la catholicité, la plénitude de la foi conservée dans l’Église (Note de l’éditeur).

[14]. NB : écrit avant 1989 (Note de l’éditeur).

[15]. Selon le rituel en usage dans l’Église russe.