VIE HISTORIQUE ET LÉGENDAIRE DE SAINT-NECTAIRE D’AUVERGNE
Saint Nectaire était Grec d’origine. Il naquit de parents fortunés dans la deuxième moitié du premier siècle.
On était aux temps apostoliques. L’Église primitive se levait au Commandement du Christ : « Allez, enseignez toutes les nations » et dans le feu de l’Esprit Saint qui suscitait des apôtres, des disciples, des confesseurs de la foi, des semeurs de l’Évangile. Les dons, les opérations, les ministères, venus dans la Lumière nouvelle de la Trinité, révélée au Baptême de Jésus dans le Jourdain, fleurissaient pour accomplir le vœu de l’Ami de l’Homme : jeter le feu sur la terre !
Nectaire, à l’exemple de très nombreux émules au sein de l’empire Romain où naissait l’Église, reçut le baptême dans cette puissante poussée apostolique. L’empire de Rome contenait en germe de nombreuses nations où vinrent se répartir les baptisés, les premiers fruits des Apôtres :
Il y eut ainsi les anciennes Gaules, d’où sortirent, plusieurs siècles après l’ère primitive, la France et la Belgique, et où naissait une civilisation brillante – gallo-romaine – recueillant, outre les traditions des douze Apôtres et des familiers du Christ (Lazare, Marthe, Marie-Madeleine), des premiers chrétiens emplis de l’Esprit et du zèle de la Maison de Dieu.
Nectaire, avec l’évêque Austremoine et quelques compagnons dont les seuls noms sont retenus : Baudime, Auditeur – fut poussé par l’Esprit jusqu’en Gaule et, là, dans le pays des Avernes, l’Auvergne de maintenant.
L’empire Romain – rappelons que nous sommes aux 1er et 2ième siècles – le plus grand empire de tous les siècles, contient alors la puissance politique universelle (Rome), la culture philosophique et artistique universelle (la Grèce), et la religion universelle (Juive-Hébraïque). Comme tous les chrétiens de l’antiquité, particulièrement ceux qui répandent la Parole de Dieu, Nectaire rencontre ces puissances politiques, culturelles et religieuses là, où ses pas, inspirés de l’Esprit, le mènent. La Force de l’Évangile et la Grâce des Mystères et des sacrements suscitent l’étonnement, le scepticisme, l’hostilité des habitants de l’empire tout comme leur admiration et leur enthousiasme parfois.
La Tradition donne ainsi à Nectaire,comme à ses compagnons, tous les caractères permis par la conquête chrétienne de l’empire.
Il ressuscite les morts, guérit les malades, arrête les maux de la terre, baptise, détruit l’idolâtrie et le paganisme réalisant ce que le Christ a dit : ( Marc XVI – 15-18) : « Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera Baptisé sera sauvé mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru en mon Nom :
Ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront les serpents, s’ils boivent quelque breuvage mortel il ne leur fera aucun mal, ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. »
Selon la Tradition, Saint Nectaire mourut un 9 décembre de la première moitié du 2ème siècle et il fut déposé par ses disciples sur le Mont Cornadore – la colline du Saint Nectaire actuel où est érigé le chef-d’œuvre d’architecture, d’art liturgique et de louange à la Divine Trinité, l’église abbatiale de Saint Nectaire.
Un autre Nectaire, porté sur les autels par la vox populi Grecque au début du Xxe siècle et par le Patriarche Athénagoras de Constantinople en 1965, rejoint dans la sainteté et l’apostolat notre ancêtre d’Auvergne. Il se nomme Nectaire d’Égine. Il naquit au ciel en 1920, réjouit la vie de toute l’Église Orthodoxe Grecque et accomplit en Occident Européen de nombreux miracles identiques à ceux de Saint Nectaire l’ancien. Ce grand Saint Grec, Nectaire d’ Égine , prophétisa en son temps (début du XXème siècle) : « L’Orthodoxie de la foi va renaître en Occident prochainement. Elle renaîtra malgré l’Orient ! »
Ô DEUX « NECTAIRES », COLONNES DE LA VÉRITÉ ET DE LA VIE, SOUTENEZ DE VOS PRIÈRES LES ÉGLISES DE France ET DE LA GRÈCE ET AYEZ PITIÉ DE CELUI QUI LIT VOS EXPLOITS.