Quinquagésime

QUINQUAGÉSIME

PRÆLEGENDUM

Ch. Sois-moi un Dieu protecteur et une forteresse où je trouve le salut, car Tu es mon rocher et ma

forteresse et à cause de ton Nom, Tu me conduiras et Tu me guideras.

V. En Toi, Seigneur, j’ai espéré – dans l’éternité point ne serai confondu. /

Dans ta justice, sauve-moi, délivre-moi !

Gloire au Père…

Après le kyrie, on chante la grande antienne du Magnificat : «Tu montes vers Jérusalem…».

COLLECTE

Cél. Ô Dieu, qui Te révèles aux âmes dans la charité et qui nous enseigne par ton apôtre que toutes nos œuvres, sans elle, ne servent de rien, répands en nous par ton Esprit-Saint cette divine vertu afin que, devenant conformes à ton Fils par le don de nous-mêmes et l’esprit de sacrifice, nous soyons trouvés dignes de te contempler un jour face à face.

Nous Te le demandons par le même Jésus-Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi et l’Esprit-Saint aux siècles des siècles.

GRADUEL

Ch. C’est Toi le Dieu qui fait merveille, / Tu trouves parmi les peuples ta puissance.

V. Par ton bras, affranchis ton peuple, / les enfants d’Isaac et de Joseph.

ÉPÎTRE 1 Co 13, 1-13

ALLELUIATon 5

Ch. Alléluia, alléluia !

V. Acclamez Dieu toute la terre, entrez en sa présence avec allégresse /

servez le Seigneur avec joie, sachez que c’est le Seigneur qui est Dieu.

Alléluia !

ÉVANGILE Lc 18, 31-43

PRÉFACE DE L’OFFERTOIRE

Cél. Bien-aimés frères, invoquez avec moi l’Esprit-Saint, afin qu’Il nous communique, à vous et à moi,

son Serviteur indigne, la charité impérissable de la Triple Lumière. C’est par la charité que Dieu S’abaisse jusqu’à nous, prenant notre nature. C’est la charité qui mène le Fils de l’homme à Jérusalem pour S’offrir en holocauste. Voici, dit-Il, que nous montons à Jérusalem, le sacrifice préfigural d’Isaac s’accomplit. Livré aux païens, tourné en dérision, couvert de crachats, flagellé, mis à mort par amour pour vous, enfants d’Abraham, Je ressusciterai. Par la même charité, le Christ notre Seigneur, Se donne en mystique nourriture à nous fidèles ; Il S’offre, Il reçoit l’offrande par mes mains impures, Lui co-éternel au Père et à l’Esprit-Saint dans les siècles des siècles.

SECRÈTE

Cél. Que cette offrande, Seigneur, ouvre nos yeux à la connaissance de ta Providence et nous procure la charité impérissable. Par ton Fils, notre Seigneur, dans l’Esprit-Saint, aux siècles des siècles.

Amen !

DIPTYQUES du commun.

POST-NOMINE

Cél. Seigneur Jésus-Christ, nous Te supplions et Te demandons humblement, sauvegarde ta famille dans la paix et la charité ; éloigne de nous l’envie, la vanité, l’orgueil, la malhonnêteté, l’irritation et que, nous supportant les uns les autres avec patience, nous parvenions à la joie de la Résurrection, ô Ami de l’homme co-éternel au Père et au Paraclet. À Toi louanges, adoration…

IMMOLATIO

Cél. Il est véritablement digne et juste, équitable et salutaire de Te rendre grâces en tous temps et en tous lieux, Seigneur Saint, Père tout-puissant et éternel, Toi qui, non par nécessité mais par charité, tiras l’être du non-être, suspendant le monde à ton commandement d’amour. C’est pourquoi, Seigneur, T’aimer, c’est vivre, et nous aimer les uns les autres, c’est progresser dans la vie sans déclin ; lorsque la charité faiblit en ta créature, Tu retires ton souffle et tout se disperse en poussière. Ayant donc la révélation de Toi, Dieu charitable, le visible et l’invisible, le ciel et la terre et la mer et ceux qu’ils contiennent, unis dans un transport de joie aux milliards d’esprits incorporels, aux chérubins aux six ailes et aux yeux multiples, Te chantent sans cesse l’hymne de la victoire en disant :

SANCTUS

POST-SANCTUS

Cél. Le Saint, le Béni Se livre aux mains des ennemis. Il accepte pour la vie du monde la dérision, les crachats, la flagellation, la mort, le sépulcre, afin de ressusciter le troisième jour notre nature déchue, Lui notre Seigneur Jésus-Christ, qui la veille…

LIBERA NOS

Cél. Délivre-nous de la haine, accorde la charité à nos cœurs et la lumière aux yeux de notre intelligence, car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance…

ÉLÉVATION DES DONS

Cél. Agneau de Dieu qui ôtes le péché du monde, alléluia !

Ts. Aie pitié de nous !

BÉNÉDICTION DES FIDÈLES

Cél. Que la plus grande des vertus, la charité patiente, pleine de bonté, règne dans vos cœurs par le Corps et le Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, aux siècles des siècles.

Ts. Amen !

POST-COMMUNION

Dia. Bien-aimés frères, ayant communié aux redoutables et immortels mystères, demandons au Christ de vivre dans la charité. Prions le Seigneur !

Ts. Accorde, Seigneur !

Cél. Ô Seigneur, riche en miséricorde, nous Te supplions de nous accorder par ces mystères célestes, une participation à ta divine charité, afin que notre puissance soit changée en force et notre égoïsme en amour. Par ta miséricorde et ton amour de l’homme, Père, Fils et Saint-Esprit, ô notre Dieu qui es béni et qui vis, règnes et triomphes aux siècles des siècles.

Ts. Amen !

À la fin de la divine liturgie, on procède au rit de l’Enterrement de l’Alléluia.

RIT DE L’ENTERREMENT DE L’ALLÉLUIA

Après la liturgie, le vice-président laïc du Conseil paroissial, le diacre ou un acolyte, se rend vers les fonts baptismaux, prend le cierge pascal et, sans l’allumer, l’apporte au milieu de l’église. Il élève le cierge verticalement, face aux fidèles.

Le clergé, précédé des acolytes, sort du sanctuaire et se place face à l’autel, devant le cierge pascal. Le célébrant encense trois fois le cierge pascal en chantant trois fois, montant chaque fois d’un ton :

Cél. Alléluia !

Ts. Alléluia ! alléluia !

Le célébrant ou le préchantre chante alors le ps 137 :

V. Sur les bords des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.

Ch. Alléluia !

V. Aux saules de la contrée, nous avions suspendu nos harpes.

Ch. Alléluia !

V. Là nos vainqueurs nous demandaient des chants et nos oppresseurs de la joie : chantez-nous quelques-uns cantiques de Sion.

Ch. Alléluia !

V. Comment chanterions-nous des cantiques de Sion sur une terre étrangère !

Ch. Alléluia !

V. Si je t’oublie, Jérusalem, que ma droite m’oublie ! Que ma langue s’attache à mon palais !

Ch. Alléluia !

V. Si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie !

Ch. Alléluia !

V. Seigneur, souviens-Toi des enfants d’Édom qui, dans la journée de Jérusalem, disaient :

rasez, rasez jusqu’à ses fondements.

Ch. Alléluia !

V. Fille de Babylone la dévastatrice, heureux qui te rend la pareille, le mal que tu nous as fait !

Ch. Alléluia !

V. Heureux celui qui saisit tes enfants et les écrase sur le roc !

Ch. Alléluia !

V. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

Ch. Alléluia !

V. Comme il était au commencement et maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen !

Ch. Alléluia !

Le psaume terminé, celui qui tient le cierge pascal, le saisit horizontalement, s’incline devant le célébrant et emporte le cierge au diaconikon.