22ème après Pentecôte

22ème DIMANCHE APRÈS PENTECÔTE

DIEU et CÉSAR

Commission liturgique Octobre 2012

PRÆLEGENDUM
(ton 1)

Ch. Si Tu demandes, Seigneur, un compte rigoureux des iniquités, Seigneur, qui pourra soutenir ton jugement ? Mais Tu aimes à pardonner, ô Dieu d’Israël.

V. Des profondeurs de ma misère, j’ai crié vers Toi, Seigneur,

Ch. Seigneur, exauce ma voix.

COLLECTE

Cél. O Verbe de Dieu, image de la splendeur du Père, délivre-nous de l’attrait des biens de ce monde, donne-nous de respecter les autorités que Tu as établies sur la terre, et apprends-nous à Te rendre ce qui T’appartient, en soumettant librement notre corps et notre âme à Ta divine volonté.

Rendus purs et irréprochables devant Dieu et devant les hommes, nous attendrons ainsi le jour de ton Avènement, ô Dieu béni aux siècles des siècles.

PREMIERE LECTURE
(Ecclésiastique 10, 1-5)

GRADUEL
(ton 6)

Ch. Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble.

V. C’est comme l’huile précieuse, qui répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron.

EPITRE
(Philippiens 1, 3-11)

ALLELUIA
(ton 7)

V. Que ceux qui craignent le Seigneur mettent en Lui leur espérance, Il est leur secours et leur bouclier.

EVANGILE
(Matthieu 22, 15-21)

IMMOLATIO

Le célébrant a le choix entre les deux immolatios suivantes :

Cél. Il est vraiment digne et juste, équitable et salutaire, de Te rendre grâce en tout temps et en tous lieux, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, ineffable, indescriptible, invisible et immuable, et particulièrement en ce temps qui marche vers son terme, l’avènement de ton Christ, Jésus notre Sauveur.

Lui, le Roi des rois, paie librement l’impôt à César, pour que l’esclave devienne un libre citoyen du paradis. Son disciple Pierre trouve une monnaie d’argent dans la bouche du poisson, paie l’impôt et le Christ arrache l’homme à la bouche de l’enfer.

Rendant à Dieu ce qui est à Dieu, nous unissons nos voix à celles des armées du ciel et des chœurs des anges, en chantant et disant :

Cél. Il est vraiment digne et juste, équitable et salutaire, de Te rendre grâce en tout temps et en tous lieux, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, ineffable, indescriptible, invisible et immuable, et particulièrement en ce temps qui marche vers son terme, l’avènement de ton Christ, Jésus, notre Sauveur.

Bientôt, Il reviendra en gloire avec tous ses saints, et nous, comme des insensés, nous discutons vainement pour savoir s’il convient de payer l’impôt et d’obéir à ceux qui nous gouvernent. Ignorants que nous sommes ! Toute puissance procède de Toi, c’est Toi qui as établi toutes les autorités sur terre et les princes sont tes ministres.

Les serviteurs de Dieu respectent ceux qui les dirigent, et leur vie l’emporte en perfection sur les lois du siècle. Ils assument le monde visible, mais invisiblement ils Te rendent un culte, ô Dieu et Maître de toutes choses ; ils campent dans le corruptible, ils attendent l’incorruptibilité.

L’homme et son action unissent le ciel et la terre, car il ne convient pas de détruire César pour glorifier Dieu, ni d’anéantir le monde pour ouvrir le ciel.

Dans l’attente du signe du Fils de l’Homme et de sa venue sur les nuées célestes, parmi les anges aux trompettes retentissantes, avec ces mêmes puissances, dans un transport d’allégresse, nous chantons ta gloire en Te disant :