La Sainte TrinitÉ
Pierre KOVALEVSKY
Docteur de l’Université (1901-1978)
Chapitre II
LA SAINTE TRINITÉ
Le dogme de la Sainte Trinité contient deux affirmations dogmatiques :
1. la naissance du Verbe et la procession du Saint Esprit avant les temps (autrement Dieu ne serait pas la plénitude avant la venue du Verbe et l’envoi de l’Esprit saint), et
2. la naissance et l’envoi dans le temps. Dans l’éternité le Fils naît et l’Esprit procède du Père ; dans le temps l’Esprit fait naître le Fils (dans l’Incarnation du Fils par le Saint-Esprit) et descend sur le Fils (lors de l’Épiphanie) et le Fils envoie le Saint Esprit sur les apôtres.
L’envoi et la naissance dans le temps n’altèrent pas l’unité éternelle des Trois Personnes qui ont pris une part égale à la création : Dieu le Père comme cause première, le Fils comme parole créatrice et l’Esprit comme principe vivifiant.
La séparation dogmatique entre l’Orient et l’Occident chrétien devint effective, en ce qui concerne le mystère de la Sainte Trinité, au moment où Anselme de Canterbury formula d’une manière précise ce dogme[4] en mettant le signe de l’équivalence entre la procession éternelle et l’envoi dans le temps[5], et quand il le proclama doctrine officielle de l’Église de Rome devant les évêques orientaux au Concile de Bari (1096).
L’addition «et du Fils» (filioque) eut une importance primordiale pour la vie de l’Église romaine. Dans la formule du Concile de Lyon (1274) qui confirma l’introduction du «filioque» il est dit : «Le Saint-Esprit procède éternellement du Père et du Fils non comme de deux principes, mais comme d’un seul principe, non par deux spirations, mais par une seule spiration[6]». D’après cette formule dogmatique il n’y a qu’un seul courant de grâce dans l’Église, celui du Christ, et ce courant de grâce est le Saint Esprit (esprit du Christ).
Pour l’orthodoxie, les rapports de Dieu et de l’homme sont réciproques. D’un côté il y a la grâce du Fils qui nous est nécessaire pour notre salut, d’un autre côté, quand cette grâce a été librement acceptée, il nous faut la grâce du Saint Esprit pour transformer notre vie.
Deux moments distincts sont donc nécessaires : Dieu vient à nous par son Fils qui nous donne la possibilité du salut et la plénitude de la vérité, mais pour être sauvés il faut un acte libre d’acceptation et une transfiguration de la vie par la grâce du Saint Esprit.
Les Trois Personnes de la sainte Trinité participent à notre vie spirituelle. Le Père envoie le Fils qui nous apporte le salut. Acceptant ce salut, nous nous élevons vers le Père par le Saint-Esprit. Comme l’a dit le Sauveur : «Mais l’heure vient, – et maintenant elle est là – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; tels sont, en effet, les adorateurs que cherche le Père. Dieu est esprit et c’est pourquoi ceux qui l’adorent doivent adorer en esprit et en vérité» (Jn 4, 23-24).
Pour l’orthodoxie, le Christ est le chef invisible et céleste. Le Saint Esprit, qui garde ce que le Fils a transmis, est le pilote de l’Église.
L’Occident suit la formule donnée par Anselme de Canterbury qui s’est développée logiquement au sein de l’Église romaine jusqu’au dogme de Vatican. Selon cette doctrine le pape est le vicaire et le seul représentant du Christ sur cette terre et par cela même distributeur de la grâce du Saint Esprit (qui procède du Fils) et ceci non en vertu d’un charisme spécial reçu du Saint Esprit, mais en tant que successeur du premier des apôtres. Par conséquent, le couronnement du pape est, non une consécration supra-épiscopale, mais un acte canonique.
L’orthodoxie croit, tout au contraire, que la grâce du Saint-Esprit appartient à l’Église toute entière en vertu du sacrement de la chrismation (confirmation) et ne peut être attribuée, même du consentement de tous, à un chef visible.
A) – Première Personne de la sainte Trinité
À la définition dogmatique du Symbole, acceptée par tous les chrétiens, se rattachent les dogmes de la création et du péché originel.
La création
Dieu a créé de rien (ex nihilo) le monde visible et invisible et lui a donné des lois qui lui permettent de vivre heureusement. Le mal consiste dans l’inobservance des lois et des commandements de Dieu qui entraîne avec elle la corruption de l’homme et de toute la créature.
L’homme est le sommet en perfection de la créature visible. Il a été créé à l’image de Dieu et l’image divine s’est imprégnée définitivement dans la glaise. Il a été créé libre de suivre ou de ne pas suivre les commandements de Dieu, mais il a été prévenu que le mésusage de la liberté entraînerait sa chute.
Il existe dans le dogme de la création une différence essentielle entre l’Église orthodoxe et l’Église de Rome : Augustin d’Hippone formula la doctrine de la grâce organique et de la grâce surérogatoire, ajoutée et non créée avec la nature même de l’homme et qui préservait l’homme de l’inclination au mal, de la douleur et de la mort.
L’orthodoxie croit que l’homme a été créé libre. Il n’a pas été, par conséquent, préservé de l’inclination au mal. Autrement, il n’aurait pas péché. Il a glorifié Dieu spontanément et non parce qu’il était dirigé vers le bien par une grâce spéciale. La nature humaine est inclinée vers le Bien et garde toujours l’étincelle divine. Le mal lui est extérieur, il vient de l’inobservance des lois de Dieu. Le péché (désobéissance aux commandements de Dieu) est le seul mal réel (saint Basile[7]). En obéissant aux commandements de Dieu, l’homme suit sa nature qui est faite pour vivre auprès de Dieu (saint Cyrille).
D’après Augustin d’Hippone la nature est au contraire prédisposée au mal et ne peut s’en préserver sans une grâce spéciale.
Le péché originel
La chute de l’homme a eu pour cause un acte libre et volontaire de désobéissance. L’homme se détourna de Dieu, croyant, en son orgueil, qu’il pouvait vivre sans Lui, et il perdit toute relation immédiate avec Dieu.
Le péché originel[8] était un poison, entré dans la chair de l’homme, non une privation de grâce extra-naturelle. Ayant goûté au poison de la désobéissance, l’homme fut entraîné par lui et préféra pécher, désobéir et se fonder sur lui-même en se séparant du Créateur.
La désobéissance originelle a entraîné non seulement la corruption de l’homme, mais aussi celle de la nature toute entière. Il fallait pour restaurer l’union de Dieu avec l’homme que l’humanité elle-même, après une longue expérience, se rapprocha de l’idée de l’expiation de son péché d’orgueil et de désobéissance et que toute la création fût transfigurée.
Dans le péché originel il y a trois moments :
la présomption orgueilleuse de vouloir faire tout soi-même,
la désobéissance aux commandements de Dieu, et
l’absence de contrition.
Selon la conception catholique-romaine, ce retour de l’homme vers Dieu n’est conditionné que par un don tout gratuit, par un retour de la grâce dont l’homme fut privé au moment de sa chute et non par une acceptation du salut et par un retour volontaire de l’homme vers Dieu dans l’abdication de ses propres forces et de son orgueil.
Au contraire, l’orthodoxie croit que la nature créée est bonne en elle-même et qu’elle est inclinée vers Dieu ; qu’elle a été corrompue par l’orgueil et la désobéissance (péché originel) du premier homme et qu’une transformation de la nature et un retour libre et volontaire de l’homme vers Dieu sont indispensables.
Selon la doctrine catholique-romaine, l’homme jouissait avant le péché originel, d’une vie naturelle et d’une vie surnaturelle. Préservé de l’inclination au mal, de la douleur et de la mort il perdit par le péché la vie surnaturelle et toutes ses faveurs. Elles lui sont rendues gratuitement à cause des mérites de Jésus-Christ, à la condition de rester en état de grâce et de ne pas commettre de péchés mortels.
Pour l’orthodoxie, l’état sans péché mortel n’est qu’un état neutre et ne suffit pas pour le salut.
Pour le protestantisme la chute de l’homme a été définitive et irrémédiable. Il fut à jamais paralysé. Il n’y a plus de relation possible entre le fini et l’infini, entre le naturel et le surnaturel.
Le jansénisme est aussi pessimiste, quant à la nature humaine, que le protestantisme. La tragédie humaine consiste, selon lui, en ce que Dieu ne veut pas le salut de tous ses enfants.
L’orthodoxie croit et confesse que Dieu veut le salut de tous et qu’il ne dépend que de l’homme de répondre à l’appel divin. Ce qui pourrait cependant rapprocher l’orthodoxie et le catholicisme romain, opposés dans la question du péché originel et de la nature humaine, est «la grâce de charité» Augustinienne, à condition qu’elle soit le point de départ de la transformation de l’homme par le Saint Esprit.
Parmi les théologiens occidentaux qui se confessent le plus des conceptions de l’Orthodoxie on peut nommer les grands moines de Lérins[9], saint Jean Cassien et Scot Érigène.
B) – Deuxième Personne de la Sainte Trinité
Le dogme de la Deuxième Personne de la Sainte Trinité a été formulé par les conciles pendant leur lutte contre les hérésies des premiers siècles. Il est accepté par tous les chrétiens dans les limites du Symbole de la Foi. Il y a cependant deux affirmations dogmatiques importantes qui séparent l’orthodoxie et le catholicisme romain et qui découlent logiquement de la doctrine de la création et du péché originel. La première concerne l’Incarnation et la deuxième la rédemption.
L’Incarnation
Pour l’orthodoxie l’Incarnation est l’acte suprême de l’amour de Dieu envers l’humanité par lequel elle a reçu la révélation définitive de la vérité (inhérente à son salut) et la nature humaine a été sanctifiée.
Cette acceptation de la Vérité et cette sanctification ont nécessité une longue préparation de la part de l’humanité. De même que la désobéissance était un acte volontaire, de même le retour de l’homme vers Dieu devait reposer sur une libre acceptation du salut. C’est par Marie, mère de Dieu, que l’humanité toute entière a accepté le salut. Marie ne fut pas un instrument involontaire de la grâce, mais comme en témoigne le récit évangélique, elle posa par son acceptation un acte volontaire d’obéissance à la volonté de Dieu.
La doctrine de l’immaculée conception ne peut être acceptée par l’orthodoxie parce qu’elle constitue une rédemption partielle avant la rédemption générale,«en prévision des mérites de Jésus-Christ», parce qu’elle est contraire à la doctrine de la liberté dans le salut et qu’elle n’accepte pas l’acte d’obéissance indispensable pour notre rédemption. Il est impossible de parler du dogme de l’immaculée conception sans remonter à la doctrine orthodoxe et catholique de la création et du péché originel à laquelle il est lié.
La Rédemption
La rédemption est pour l’orthodoxie une véritable restauration de la nature humaine, un retour de l’homme vers Dieu par la Sainte-Croix et la résurrection du Sauveur. Depuis la rédemption nous sommes de nouveau liés à Dieu. Il y a un passage immédiat entre le fini et l’infini. Le commencement du salut est désormais possible dans cette vie. Il y a une véritable «nouvelle création». Par la rédemption nous avons été libérés de la mort et de la damnation et nous avons reçu la possibilité de transfigurer notre vie.
Selon la conception catholique-romaine il y a une «nouvelle création» qui est une réalité en ce monde. C’est, d’un côté, l’Église elle-même, et de l’autre la grâce sanctifiante : «l’Esprit du Christ» – don surnaturel que Dieu nous accorde gratuitement à cause des mérites de Jésus-Christ qui a racheté les hommes par ses souffrances et sa mort et a mérité le pardon de leurs péchés et les grâces nécessaires pour qu’ils puissent se sauver. Sa mort sur la croix n’était pas nécessaire pour nous racheter. Il a voulu souffrir et mourir pour offrir au Père un sacrifice parfait.
L’orthodoxie, tout au contraire, ne peut concevoir le salut sans la destruction de la mort et de la damnation par le sang versé sur la croix et sans la transformation de la nature dans la résurrection. Comme dit le chant du Vendredi Saint : «Tu nous as rachetés de la juste damnation par ton sang précieux».
Pour le protestantisme la rédemption est un acte miséricordieux de Dieu, qui annonce le radicalisme de notre chute et qui signifie que nous ne pouvons rien faire pour notre salut en dehors de la foi en Jésus-Christ.
Dans l’orthodoxie, le catholicisme et le protestantisme la conception du salut est différente.
La doctrine orthodoxe suit les paraboles évangéliques de la perle que le marchand trouve et pour laquelle il vend tout son bien ainsi que des dix vierges. Elles étaient toutes vertueuses et n’avaient rien à se reprocher, mais cinq manquèrent d’huile, c’est-à-dire de bonnes actions de clémence et de charité et ne furent point reçues. Car chacun emportera dans l’autre vie tous les trésors spirituels qu’il aura rassemblé dans ce monde.
«Tout ce que l’homme a fait de saint ici-bas l’accompagnera dans l’autre vie et lui donnera la vie éternelle» (Saint Macaire). D’après la parabole des dix talents, celui qui ne travaille pas aux dons spirituels que Dieu lui a confiés, sera considéré comme un esclave paresseux et jeté dans les ténèbres. Il ne suffit pas de croire, il faut que cette foi ne soit pas stérile, qu’elle mène vers la charité et que cette charité soit active.
Le jugement dernier ne sera pas seulement fait selon la foi des hommes, mais aussi d’après ce qu’ils ont fait ici-bas, et la condamnation n’interviendra pas à cause du manque de foi, mais à cause de l’absence de charité envers les proches, parce que nous ne pouvons pas aimer Dieu et ne pas aimer notre prochain.
Si le protestant ne se sent pas responsable de son salut, si le catholique ne porte cette responsabilité que dans une certaine mesure, l’orthodoxe se sent pleinement responsable de son salut ou de sa damnation.
L’orthodoxie voit dans le salut le retour à Dieu. La vie éternelle est pour elle la connaissance de Dieu. La béatitude éternelle consiste à s’approcher de Dieu (Saint Jean Chrysostome, saint Basile le Grand, saint Grégoire de Nazianze).
La transformation de la nature humaine constitue le but de l’homme afin qu’elle puisse voir Dieu et vivre dans Sa communion constante. L’homme sera bienheureux parce qu’il sera saint. L’homme monte vers Dieu pour se sanctifier. Pour un chrétien la béatitude est dans la sainteté. La bonté est en elle-même une béatitude qui ne demande pas de récompense.
Selon la conception orthodoxe, l’homme crée sur la terre ce qui sera le contenu de sa vie après la mort (Saint Grégoire de Nazianze). Si l’homme s’est sanctifié sur la terre, il passe de cette vie vers l’autre comme si cette vie continuait (Saint Isaac le Syrien). La séparation entre Dieu et l’homme n’est pas dans la distance, ni dans le temps, mais dans la direction. Le salut n’est donc pas une récompense, mais une conséquence du travail spirituel de l’homme.
Ici la théologie orthodoxe rejoint la théologie catholique romaine. On retrouve dans Thomas d’Aquin la même conception que chez saint Irénée.
La justice de Dieu n’est pas la colère divine ; elle consiste en ce que Dieu accorde à chacun ce qu’il a désiré. Le salut d’après la conception orthodoxe, dépend donc directement de la direction que l’homme donne à sa vie.
Ainsi le salut ne résulte pas de la justification, ni des œuvres, mais il découle chez toute personne de la disposition volontaire de toute leur vie vers le chemin de la sainteté, par un travail obstiné pour la conquête de l’Esprit saint, travail qui libère l’homme de tout ce qui peut empêcher la montée.
«Le péché est un mal intrinsèque, le seul mal actif. Tous les autres maux terrestres sont des maux apparents et fictifs. La montée vers la sainteté devient effective quand la vertu devient une nécessité vitale de l’homme et le péché perd son intérêt. Un fil se rompt alors, fil qui rattache l’homme aux biens de ce monde. Ils ne le tentent plus» (Saint Tikhon de Zadonsk, 1725-1783).
La voie du salut pour un orthodoxe consiste en un travail continu de purification qui le rapproche de Dieu. «État de printemps continuel de l’âme», comme l’a si bien dit l’évêque Théophane le Reclus (1815-1894[10]). La foi aide l’homme à comprendre l’amour divin. Elle est le moyen par lequel l’homme reçoit l’amour divin. Il commence alors à se pénétrer de cet amour et il le transmet à tous ceux qui l’entourent. C’est dans la vie de saint Séraphin de Sarov que nous voyons s’épanouir avec le plus de beauté divine cet amour qui se communique à tous ceux qui en sont les témoins.
La foi est le moyen qui ouvre la voie du salut, mais elle n’est pas un but en soi. Elle n’est que le commencement du chemin spirituel. Les œuvres justes en sont pour un orthodoxe le complément naturel. Elles surgissent de la plénitude du cœur, de l’amour, non pas de l’obligation ou du devoir.
C) – Troisième Personne de la Sainte Trinité
Au dogme de la Troisième Personne de la Sainte Trinité, défini dans le Symbole de Foi, se rattachent les doctrines orthodoxes de l’Église et des sacrements (9eet 10e articles du Symbole de la Foi).
La définition du dogme de la Troisième Personne de la Sainte Trinité, telle qu’elle se trouve dans le 8e article du Symbole de la Foi, a été gardée intacte dans l’orthodoxie. L’Église romaine y a ajouté le mot «filioque», qui justifiait le pouvoir spirituel du Pape, vicaire du Christ, en le faisant distributeur de la grâce du Saint-Esprit, qui est, d’après l’enseignement de cette Église «l’Esprit du Christ» et qui «procède du Christ». L’Église orthodoxe garde au contraire la foi dans l’indépendance de la grâce du Saint-Esprit, qui ne procède pas du Fils, mais du Père seul.
[4]. Selon le point de vue catholique-romain. (Note de l’éditeur).
[5]. Il y a confusion entre «l’envoi», qui est d’ordre économique et la «procession» qui est révélée. (Note de l’éditeur.)
[6]. Il faut préciser que le rejet de cette formule par l’Église orthodoxe provient d’abord du fait qu’elle n’a pas de fondement scripturaire et, même, qu’elle est expressément contraire à l’enseignement du Christ lorsqu’Il dit aux apôtres : «Lorsque viendra le Paraclet que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité qui procède du Père…» (Jean 15, 26). (Note de l’éditeur).
[7]. Il faut préciser que, pour les Pères et toute la tradition chrétienne, le «mal» n’a pas d’existence en lui-même. Il n’est pas ontologique. Il est une catégorie engendrée par la volonté humaine, un défaut de direction. (Note de l’éditeur).
[8]. Le terme «originel» vient d’Augustin d’Hippone. Ce péché est presque muet, non nommable. Sa source pourrait être la désobéissance.
[9]. Fauste de Riez, Vincent de Lérins, Honorat d’Arles (†450).
[10]. Canonisé par le patriarcat de Moscou en 1988 (Note de l’éditeur).